D’après les récentes données de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), le nombre de déplacés internes en Haïti dépasse désormais les 346 000, avec même des régions qui étaient épargnées auparavant maintenant touchées. L’enlèvement de six religieux à Port-au-Prince le 24 février met en lumière une fois de plus la spirale de violence dans laquelle le pays est plongé.
À la fin de l’année 2023, le nombre de déplacés internes en Haïti s’élevait à 314 000. Ce 26 février 2024, l’OIM a annoncé un chiffre révisé à la hausse, dépassant les 346 000 personnes contraintes de fuir leur domicile en raison des attaques armées perpétrées par des gangs. Des régions qui étaient auparavant préservées, telles que l’Artibonite ou le Centre, sont désormais confrontées à ce phénomène. Cependant, c’est principalement à Port-au-Prince, la capitale même, que la majorité écrasante de ces déplacements forcés est enregistrée.
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